Oscar et la dame rose – Théâtre musical

Dans ce « choral » chaque enfant, tour à tour s’approprie et partage le destin d’Oscar qui devient symbole du « scandale absolu », celui qui nous fait souvent douter de l’existence de Dieu, la souffrance et la mort de l’innocence.
Chaque enfant se passant le rôle comme un témoin. La mise en scène, malgré la gravité du sujet, garde l’apparence d’un jeu, d’un jeu d’enfant. En accord avec l’auteur et l’esprit du texte original, nous avons réussi à mélanger et unir spontanéité et profondeur, intelligence et sensibilité, ludisme et émotion, légèreté et poésie. Grâce au mécénat de la Fondation de Polignac, nous avons pu commander au compositeur Guillaume Connesson une partition originale, pouvant prolonger de manière onirique notre démarche théâtrale.
Les 2 instrumentistes (harpe et violoncelle), associés au choeur d’enfants, devant évoquer 2 allégories : l’une de la présence divine (discrète et maternelle), l’autre du monde des adultes et de la science (aimants, volontaires, mais souvent impuissants).

Guillaume Connesson nous parle de sa « Musique pour Oscar » : « Il y a 2 climats qui dominent ici ma musique : D’une part, une fraîcheur naïve et spontanée avec des rythmes bondissants et des harmonies très simples. D’autre part, un versant plus sombre et douloureux comme les solos de violoncelles ou la lamentation du choeur avant le final. Ces 2 univers ne se rencontreront que dans le final qui mêle, comme réconcilié, enfance et souffrance, émerveillement et douleur, et enfin consolation divine symbolisée par un thème très tendre et lyrique : Regarde chaque jour le monde comme si c’était la première fois. »

En co-production avec La SAISON DES PLEIADES et la MAITRISE DE LA CATHEDRALE DU PUY (43)
Pour une Maîtrise d’enfants, 1 actrice, 1 harpiste et 1 violoncelliste